Page:Lance, Dictionnaire des architectes français, 1872, tome II.djvu/226

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
215
DES ARCHITECTES FRANÇAIS


PINEAU (François-Nicolas), fils du précédent, né à Paris le 6 février 1746, suivit les cours de l’Académie d’architecture. En 1778 il fut nommé architecte du comte d’Artois, architecte de Bordeaux et architecte de la généralité de La Rochelle. La ville de Cognac lui doit une de ses fontaines et le monument commémoratif de la naissance de François Ier. Il a élevé le monument du prince de Condé, à Triac. Pineau mourut juge de paix du canton de Jarnac le 14 mai 1823. (Biais-Langoumois, Not. sur F.-N. Pineau.)


PINTOVIN (Jean), maçon juré du roi, à Paris. Une quittance du 5 mai 1349, où se trouve mentionné cet artiste, est conservée aux Archives nationales. Le sceau appendu à cette pièce porte « un écu chargé d’un marteau, accosté d’une équerre et d’une truelle, sommé et flanqué de fleurs de lis dans un encadrement trilobé ». On y lit cette légende : SEEL IEHAN PITOVIN. (Rens. part.)


PIQUOYS fut l’un des architectes de l’église de Poiley, canton de Ducey (Avranchin), ainsi que nous l’apprend l’inscription suivante gravée sur le pignon de cette église : « lan quinze cent trente sept le deux juillet, par piquons fut le pignon hault élevé. » (Le Hérichier. Arranchin monumental.)


PISON fut l’architecte de la primitive église de Notre-Dame du Puy, bâtie sous l’épiscopat de Gui d’Anjou, à la fin du Xe siècle. Quelques vestiges de cette construction subsistent encore dans la cathédrale actuelle. (L’abbé Bourassé, Les Cath.)


PITOU prit part aux travaux exécutés pour amener les eaux des sources de Saint-Clément à Montpellier. C’est sur