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DICTIONNAIRE


PARVIS remporta le grand prix d’architecture en 1748, sur ce sujet de concours : « Une Bourse ».


PASSIUS (Thomas), architecte du XIIe siècle, restaura le vestibule qui précède le portail de l’église de Loches. (Bull, mon., t. VII.)


PASTÉ (André) était, en 1738, à Dijon, maître des ceuvres de maçonnerie du duc de Bourgogne Philippe le Hardi. (De Laborde, Ducs de Bourg.)


PATAC (Jean). Le calvinisme ayant détruit, à Genève, l’étude et le goût des beaux-arts, des artistes étrangers y furent appelés à cette époque. Parmi ces artistes on cite J. Patac, originaire de Montélimart, qui fut admis à la bourgeoisie en récompense de ses travaux. (Dussieux, Art. fr.)


PASQUIER DE L’ISLE. Il est cité comme l’auteur de la voûte savante ajoutée au xviie siècle pour supporter l’orgue de S. Jean en Grève à Paris, appareillée par Nicolas Dailly. (Piganiol, tome IV.)


    sa seule passion fut l’art qu’il a si honorablement cultivé. Sa modestie égalait son raient, ce qui n’étonnait personne, puisqu’il avait eu pour maître mon cher confrère et ami Laisné. Il faut avoir vu Parmentier à l’œuvre pour savoir avec quel zèle, avec quel dévouement il s’était voué à la restauration de l’intéressant édifice dont le rajeunissement lui avait été confié. Il ne s’en laissa distraire par aucun autre travail, il n’eut pas d’autre pensée durant les quatre dernières années de sa vie. Cette application tendue, ardente, exclusive, n’a pas peu contribué à hâter la fin de cet honnête et sympathique jeune homme. Il est donc mort glorieusement, au champ d’honneur.