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tracé des ombres » (in-4o, 1827). Normand mourut à Paris le 13 février 1840. (Notice sur la vie et les œuvres de Normand.)


NORMAND (Louis). Dans l’église de Chaudun (Aisne) se voit l’épitaphe de « Louis Normand, maître maçon, bienfaiteur de l’église, et Marie Prioux, son épouse, décédée le 16 janvier 1610, et ledit Normand le 10 novembre 1625. » Au sommet de la pierre funéraire, des ornements encadrent des outils de maçon. (Bull, de la Soc. arch. de Soissons, XIX, p. 146.)


NORRY (Charles), né à Bercy (Seine) en 1756, élève de Rousset et de De Wailly, fut attaché à l’expédition scientifique d’Égypte, et coopéra à la rédaction du grand ouvrage publié à la suite de cette expédition. Il entra, en 1812, au Conseil des bâtiments civils en qualité d’inspecteur général, siégea dans ce Conseil jusqu’en 1829, comme membre titulaire, et fut nommé, en 1825, chevalier de la Légion d’honneur. Norry vivait encore en 1830[1]. (Gabet, Dict. des art. — Rens. mss.)


NUILLEY (Jacques de). — V. NEUILLY (J. de).

  1. Je possède une lettre de Norry adressée au citoyen Plis, le 13 vendémiaire an VIII. Cette lettre est ainsi conçue : « Citoyen President, je n’ai pu me rendre à l’ouverture du Portique républicain ; une incommodité m’a privé de cet avantage, et la même cause m’empêchera d’aller ce soir à la municipalité du 1er arrondissement pour, d’après votre invitation, « donner adhésion aux règlemens de la Soit ciété et signer le serment qui y est annexé ». Aussitôt, citoyen, que je pourrai me rendre près de vous (j’espère que ce sera sous peu de jours), je m’empresserai d’aller vous témoigner tout mon dévouement aux principes que la Société professe, heureux si j’étais propre à partager ses travaux. Salut et fraternité. » — Le Portique républicain !