Il termina, en 1585, la porte Saint-Antoine, ou plutôt « l’avant-portail » qui la décorait[1]. Sauval dit qu’il commença la salle des Antiques du Louvre. Il est considéré aussi, mais sans preuves, comme ayant dressé les plans de la grande galerie du Louvre. En 1573 il était architecte du duc d’Alençon ; en 1578 il avait le titre d’architecte du roi, et recevait, en raison de cette charge, le 25 mars, une somme de 200 écus au soleil dont Henri III « lui avoit fait don ». (Mém. du duc de Nevers. — Sauval. — Berty.)
METIVIER (Antoine), architectedes bâtiments royaux sous Louis XIII, eut pour successeur dans sa charge Jean Androuet Du Cerceau. Il mourut en 1617. (Berty et Legrand, t. II)
MICHAUD DE LOCHES. En 1412 les clercs, bourgeois et habitants de Troyes réunis « en l’ostel de monseigneur lévcsque », pour délibérer sur la construction du clocher de la cathédrale, éliront maistre Michaud de Loches, lequel a accepté « la charge de savoir… comment l’argent des aides et suil’raiges serait dépensé… » (D’Artois, Doc.)
MICHEL. Un ancien compte des travaux de la cathédrale de Troyes contient, à la date de 1506. la mention suivante : « À ung nommé Michel, maistre maçon de Saint-
- ↑ Sauval (t. III, p. 1) s’exprime ainsi à ce sujet : « L’avant-portail Saint-Antoine est un arc de triomphe dressé par la ville pour faire honneur à Henri III à son retour de Pologne, et bâti sur les dessins de Métezeau… » Mais Sauval se trompe : l’arc triomphal dont il s’agit avait été commencé sous Henri II. Les deux figures de fleuves qui ornaient cette porte, et qui sont aujourd’hui au musée de Cluny, ont été signalées par tous les historiens comme étant l’œuvre de Jean Goujon, qui mourut en 1572.
