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DES ARCHITECTES FRANÇAIS.


duc de Lorraine, » nouv. édition, augmentée et corrigée. Lunéville, 1762. 2 part, en 1 vol. Héré mourut à Lunéville, où il avait son domicile, dans une des ailes du château, le 2 février 1763, âgé de cinquante-sept ans. Son corps fut déposé dans le caveau des Carmes de cette ville. (P. Morey, Héré de Corny.)


HERENDEL (Pierre) fut maître des œuvres de maçonnerie du duc de Bourgogne Philippe le Bon, dans la première moitié du XVe siècle. (Canat, Maîtres d’œuvres.)


HÉRICE exécuta vers 1728, à Bordeaux, la décoration de la place royale, dont les plans avaient été fournis par J.-J. Gabriel. (Archiv. hist. de la Gironde.)


HERLUIN. « Lors de la construction de l’abbaye du Bec, en 1033, dit M. Abert Lenoir, Herluin, tout grand seigneur normand qu’il était, y travailla comme un simple maçon, portant sur le dos la chaux, le sable et la pierre. » (Lenoir, Arch. monast., t. Ier, p 37.)


HERMÈRE (Pierre). — V. LE MELEL.


HERNON (Jean). Après la chute du pont Notre-Dame, à Paris (en 1500), et lorsqu’il s’agit de sa reconstruction, il fut appelé en consultation avec d’autres architectes pour délibérer en présence des « commis au gouvernement de la ville de Paris », et indiquer le meilleur mode à employer pour cette reconstruction. (Leroux de L., Pont N.-D.)


HERVÉ, évêque de Tours, fut l’un des architectes de sa cathédrale. Son tombeau en bronze, qui existait dans cette église, fut détruit en 1707. (Ann. arch.)