Page:Lance, Dictionnaire des architectes français, 1872, tome I.djvu/449

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
357
DES ARCHITECTES FRANÇAIS.


HÉRAULT (Gilles), « architecte et conducteur des bastimens de Monseigneur l’Éminentissime cardinal de Richelieu ». C’est ainsi qu’il est qualifié dans le contrat de mariage de son fils Bertrand Hérault[1], secrétaire de la chambre du roi. Cet acte est du 11 juin 1640 ; à cette époque Gilles Hérault était mort.


HERBECOURT (Robert de). Il exécuta en 1333 des travaux pour le duc de Normandie « es châteaux et manoirs de la vicomté de Gisors ». (Arch. Joursanlvault, 3568.)


HÉRÉ DE CORNY (Emmanuel) naquit à Nancy le 12 octobre 1705. Après avoir exécuté, dans sa ville natale et aux environs, de nombreux travaux, il fut nommé en 1750, par Stanislas, son conseiller et contrôleur général ancien des domaines et bois ; de plus le roi, voulant donner à son premier architecte une plus haute récompense, l’annoblit, lui et sa descendance, le 15 septembre 1751. Héré fut en outre décoré par Louis XV du cordon de Saint-Michel. Les principaux édifices construits par cet architecte sont les suivants : les tours, l’horloge et la tribune des orgues de l’église Saint-Remy, de Lunéville ; dans les jardins du château de Lunéville, le pavillon et la cascade du canal ; le kiosque du côté de l’entrée ; le pavillon nommé le Treffle, en face du rocher ; le rocher en bas de la terrasse ; la ménagerie du roi ; le pavillon royal de Chanteheux ; le château de la Malgrange ; les écuries du château de Commercy ; la colonnade hydraulique du pont-canal du même château ; le pavillon royal à l’extrémité du canal de Commercy ; la fontaine royale dans le parc du château de Commercy ; la galerie du château d’Einville ; l’église de Bon-Secours et le couvent des Minimes, dans le faubourg Saint-Pierre, de

  1. Je possède la minute originale de ce contrat de mariage.