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DES ARCHITECTES FRANÇAIS.


auquel on doit la construction du rond-point de l’église. (Hippeau, Abbaye S-Étienne de Caen.}


GUILLAUME, religieux de l’abbaye de Saint-Wandrille, né à Norville (Seine-Inférieure), travailla de 1288 à 1304 à la construction du clocher de l’église de son monastère ; mais ce travail fut achevé par Guillaume de la Doullée ou de la Doublie, abbé, de 1304 à 1342. (Cochet, Les Églises.)


GUILLAUME (Pierre), maître des œuvres de la ville de Paris. En 1602, le 23 novembre, il lui fut ordonné, par le prévôt des marchands et les échevins, de « se transporter au premier jour en l’arcenacq de la dicte ville, pour veoir quels ouvrages de maçonnerye il convient faire pour les répparations nécessaires et en faire son rapport ». (Leroux de L., Hôt, de ville.)


GUILLAUME DE MARBOURG. — V. MARBOURG (Guillaume de).


GUILLAUME MARTIN. Chorier, dans ses « Recherches sur les Antiquités de Vienne ». signale ainsi qu’il suit le nom de cet artiste : « La colonne qui est proche de la porte la plus fréquentée (dans l’église Saint-André-le-Bas, à Vienne) a sa plinthe et son stylobate de marbre blanc. Aussi l’architecte de cette église l’a choisie entre les autres pour y graver des préceptes tirés de l’Évangile et son propre nom, qu’il a tâché d’immortaliser dans son ouvrage : il s’appelait Guillaume Martin et vivait en 1152. » Voici l’inscription dont il s’agit, sauf quelques lettres détruites par le scellement d’une barre de fer :