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DES ARCHITECTES FRANÇAIS.

artiste champenois réédifia « tous les quatre ». Guichard fut aussi l’architecte de l’église de Courtisols, située à deux lieues de Notre-Dame-de-l’Épine, ainsi que l’établit cette autre inscription : « L’an mille V.C et XX, Guichart Athôie ici me mist. » (Verneilh, Cath. de Cologne.}


GUIGNET (Jean-Baptiste), né à Versailles en 1776, élève de Heurtier et de Percier, directeur des eaux du château de Versailles, fut l’un des architectes de l’Université. Il a construit, à Paris, l’ancien collège Saint-Louis, et restauré les bâtiments de la Sorbonne, (Guyot de Fère.)


GUILHAMINOT ou GUILHEMINOT (Simon) restaura, en 1471, le clocher de l’église Notre-Dame-des-Tables, à Montpellier. Dans les deux années qui suivirent il fut employé à des travaux exécutés aux murs de la ville et au pont Juvénal. En 1472 il figure dans deux expertises, la première relative à un ouvrage exécuté par un de ses collègues : un escalier alors en construction à Notre-Dame-des-Tables ; la seconde ayant pour objet une visite de travaux faits au pont Juvénal. (Renouvier et Ricard. Maîtres de pierre.)


GUILLAIN (Guillaume)[1] fut maître des œuvres de maçonnerie de la ville de Paris et, de plus, juré du roi en l’office de maçonnerie. Voici les épitaphes de G. Guillain et de sa femme, telles qu’elles existaient dans la nef de l’église Saint-Gervais, à Paris : « Guillaume Guillain, maistre des œuvres de maçonnerie et pavement de ceste ville de Paris, qui décéda

  1. L’ordre alphabétique des prénoms pouvant être gênant pour l’exposition des faits historiques relatifs aux Guillain, je suivrai, pour les notices de cette famille, l’ordre chronologique.