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DES ARCHITECTES FRANÇAIS.


l’Académie des Beaux-Arts. Guénepin mourut à Paris, le 5 mars 1842. (Lequeux, Not. sur Guénepin.)


GUÉRARD (Cardin). — V. CARDIN GUÉRARD.


GUÉRARD (Jean). Dans le compte des exécuteurs testamentaires du duc Jean de Berry, année 1416, Jean Guérard est qualifié de « maître de la massonnerie » du duc. Girardot, (Les Art. de Bourges. — Arch. de l’art fr.)


GUÉRARD HANET, maître des œuvres de la ville de Béthune, se rendit en 1507 à Arras, avec le maçon Jean Grosset, pour y « visiter les ouvraiges du bolewert de la porte de Hagerue ». (Mélicocq. Art. du Nord.)


GUÉRARD ISERMAN[1], maître des œuvres de la ville de Béthune. En 1510 il « restouppait et remaçonnait » les canonnières des remparts de cette ville. (Mélicocq, Art. du Nord.)


GUÉRI MALPAYÉ. L’église de l’abbaye de Boulancourt (Haute-Marne) ayant été endommagée pendant l’invasion anglaise, l’abbé de ce monastère traita, le 7 décembre 1428, avec « maître Guéri Malpayé, masçon, demourant à Bar-le-Duc », pour la restauration de son église. Ces travaux coûtèrent « 400 écus d’or, un muid de froment, une émine de pois, une émine de fèves, un cent de lard et six queues de vin ». (L’abbé Ch. Lalore.)

  1. Ce Guérard est probablement fils ou frère du précédent, malgré la différence qui existe entre ces deux noms composés. Dans le nord de la France il est d’usage d’ajouter à son nom celui de sa femme, d’où il est permis de conclure que le premier Guérard avait sans doute épousé une Hanet et le second une Iserman.