cier de l’ordre de la Rose. Il a publié les ouvrages suivants ;
« Recueil des plus beaux tombeaux exécutés en Italie dans
les XVe et XVIe siècles. » Paris. 1813, 24 pl. in-fol. —
« Architecture de la Toscane, ou palais, maisons et autres
édifices de Toscane, mesurés et dessinés par A. Famin et
A. Grandjean de Montigny, architectes. » Paris, Didot, 1815,
in-fol., 109 pl. (Taunay, Not. sur Grandjean. — Brunet,
Man. du libr.)
GRAND-RÉMY (Étienne). Le maréchal de Cossé ayant acquis de la sœur de Philibert de l’Orme une maison sise à Paris, rue Saint-Antoine, connue sous le nom d’hôtel ou de « logis d’Étampes », plusieurs architectes, au nombre desquels se trouvait Grand-Rémy, furent chargés de constater l’état de cette maison et d’indiquer les réparations que cet état pouvait exiger. Dans le rapport des experts, daté du 8 juin 1572, Grand-Rémy est qualifié de « maistre général des œuvres de maçonnerye du roy ». (Arch. de l’art fr., 2e série, t. II.)
GRAPPIN (Jean), architecte de l’église de Saint-Gervais et de Saint-Protais, de Gisors, est mentionné dans les comptes conservés aux archives de cette église à partir de 1539. En cette année il exécuta pour le grand portail « une Notre-Dame et ung saint Michel, et plusieurs petits ymages ». En 1542 il fit d’autres sculptures pour la voussure du même portail ; en 1558 il acheva la nef et jeta les fondements de la grosse tour. Il se rendit à Vernon en 1569 pour choisir de la pierre, laquelle était destinée au « pupitre ou jubé », et reçut l’année suivante des honoraires pour ce travail. D’autres honoraires lui furent payés en 1572-1573 pour une chapelle que « le déffunct Nicollas de Gamachère » avait « ordonné estre faicte en la dicte église ». En 1574-1575 il fit les « fonts » et l’escalier de la tour. Au mois de mai 1580 Boguet fut appelé à succéder à Jean Grappin. (Delaborde, Doc. inédits.)
