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substance indestructible et « en composer le médaillon de chaque individu ». Paris, an IX (in-4o avec 2 pl.) Il vivait encore en 1802. (Giraud, Note autobiographie. mss.)


GIRAULT, architecte et ingénieur-machiniste des spectacles du roi, fut chargé, en 1760, par le duc d Aumont, de la restauration et de l’embellissement du théâtre des Comédiens italiens, à l’hôtel de Bourgogne, rue Mauconseil, à Paris. (Hurtault et Magny.)


GISORS (Alexandre-Jean-Baptiste-Guy de)[1], élève de Boullée, remporta le grand prix d’architecture en 1779, sur « un Muséum des arts ». Il construisit la salle de la Convention nationale, aux Tuileries, puis, avec Lecomte, pour les Cinq-Cents, qui siégeaient au Manège, une salle d’assemblée dans le ci-devant Palais-Bourbon, devenu, par décret de l’Assemblée nationale. « la Maison de la Révolution ». Il fut l’architecte de l’abattoir de Grenelle, commencé en 1811 et terminé en 1818. Il a publié les ouvrages suivants : « Essai sur les moyens d’opérer la restauration des supports de la tour du dôme du Panthéon. » Paris, an VII. — « Projet d’embellissement de la Bibliothèque nationale dans l’édifice ci-devant destiné à la paroisse de la Madeleine » Paris, an VII. in-8o. — « Concours d’architecture pour le projet demandé sur les constructions de la Madeleine. » In 4o. — « Thermes de Napoléon. projetés sur le terre-plein du Pont-Neuf, à Paris. » In-8o. (Roquefort. — Rens. part.)

  1. Le brevet d’élève de l’école de Rome décerné à un Gisors, le 4 septembre 1779, porte les prénoms de « Jacques-Pierre ». Est-ce une erreur, ou bien s’apit-il de l’autre Gisors, qui fut le père d’Alphonse ? Toujours est-il que le nom n’est pas précédé de la particule de.