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DES ARCHITECTES FRANÇAIS.


tout en bois. Ce monument curieux, a été détruit par le génie militaire. Gautier était encore en exercice en 1455[1]. (Canat, Maît. des œuvres. — Inv. Somm. Côte-d’Or.)


GAUTIER DE SAINT-HILAIRE, l’un des architectes de la cathédrale de Rouen, exerçait ces fonctions au mois d’août 1251. Il habitait Rouen, sur la paroisse Saint-Michel, où il avait pris à fief, moyennant une rente annuelle de 8 livres tournois, une maison appartenant au chapitre de la cathédrale. (Deville, Rev. des arch.)


GAUZON ou GOUZON fut le premier architecte de l’église du monastère à Cluny ; c’était un ci-devant abbé de Baume, alors retiré de Cluny et sur le point de mourir. Selon la légende, les dimensions et l’ornementation de l’édifice lui furent montrées d’une façon surnaturelle, confirmée par sa guérison subite. Ordre lui fut donné de les bien fixer dans sa mémoire et d’aller les communiquer à saint Hugues, abbé de Cluny. Ceci se passait en 1089. (F. Cucherat, Cluny au XIe siècle.) Gauzon, moine de Cluny, fut l’architecte de la grande église détruite en 1789, laquelle fut consacrée par l’abbé Hugues.


GAY (Joseph-Jean-Pascal), né à Lyon le 14 avril 1775, éleva dans sa ville natale plusieurs édifices publics, notamment la Condition des soies, la Halle au blé et la Caserne de la gendarmerie. Il mourut le 16 mai 1832. (Biogr. lyonnaise.)


GENTIL. On attribue aux architectes Gentil et Domi-

  1. En 1404, un architecte des mêmes nom et surnom et de la même ville lut condamné à une amende « arbitraire » pour s’être marié à une femme qui n’était pas de sa condition. « mais étant femme de condition du doyen de Vandœuvre. Je ne sais s’il s’agit du même personnage, ou s’il faut voir là le père et le fils.