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DICTIONNAIRE


date d’une famille d’artistes ou de maîtres d’œuvres dont le nom se retrouve jusqu’à la fin du XVIIe siècle. (Schnéegans, Maîtres d’œuvres.)


FRÉART DE CHAMBRAY. — V. CHAMBRAY (Roland Fréart de).


FRENELLES (Robert), maître de l’œuvre de l’église Saint-André, à Rouen, éleva, de 1541 à 1546, sur la tour S.-O. du portail de cette église, une flèche considérée comme une des merveilles de la Normandie. L’œuvre de Frenelles fut renversée en 1683 par un ouragan. Un dessin de cette flèche existe à la bibliothèque du Vatican, (Rev. des Soc. sav., 3e série, t. IV.)


FREREDOUX (André), l’un des architectes de la cathédrale de Tours. Dans un compte rendu des exécuteurs testamentaires de Jean Gervaise, chanoine de cette église métropolitaine, mort au commencement de l’année 1385, on lit ce qui suit : « …Mestre Freredoux, maçon de l’œuvre, pour la façon de la tombe dudit feu, XII livres. » « … À mestre André Freredoux, maçon, pour la façon de l’autier (l’autel, fait en l’église de Tours, pour la chapelle fondée par le dit feu, en la dicte église, IIII livres. » (Grandmaison. — Arch. de l’art fr., t. II.)


FROMONT (Louis). Au mois de juillet 1551, il présida, avec Jacques Androuet Du Cerceau et Louis Martin, à la construction des arcs de triomphe et des « échafauds », qui furent dressés à Orléans à l’occasion de l’arrivée dans cette ville, le Ier août, de Henri II, Diane de Poitiers et Catherine de Médicis. (Buzonnière, Hist. d’Orléans.)