retenir le vol. Dans un cartouche voisin du buste, l’auteur
a tracé au pinceau sa signature, A. FONTANT, laquelle
devait, vraisemblablement, être gravée. Dans un autre cartouche,
au-dessus de la porte d’entrée, on lit la date de 1528 ;
d’où il faut conclure que cet escalier aurait coûté dix ans de
travail. Sur la cour, une galerie à jour, qui règne à tous les
étages, est citée pour son élégance et la hardiesse de sa
construction. (L’abbé Michon, Statist. mon. de la Charente.)
FONTENAY (Courrat de) est cité, en août 1334, dans une lettre de Philippe de Valois permettant aux Blancs-Manteaux, de Paris, de percer sur un certain point le mur de la ville et d’y faire établir une porte. Il est qualifié dans cette pièce : « maître de nos œuvres » ou « maçon notre seigneur le Roy ». (Lobineau, t. III.)
FORTIER (Benoît de). Robert de Cotte ayant eu à exécuter de grands travaux pour l’Électeur de Cologne Joseph-Clément, B. de Fortier fut désigné par lui, en février 1715, pour aller à Bonn conduire ces travaux. Mais des difficultés s’étant élevées entre lui et l’Électeur, il fut remplacé, en 1716, par un autre architecte français. On retrouve plus tard Benoît de Fortier en Bourgogne, à Auxerre d’abord, où, bien qu’établi à Paris, il fut appelé pour des travaux projetés à l’abbaye de Saint-Germain ; il fut chargé aussi de visiter les batiments de l’abbaye de Reignes et de reconstruire l’église de ce monastère. Des travaux furent également exécutés par lui à l’église de Lacy-sur-Yonne. (Dussieux , Art. fr. — Quantin, Invent.)
FOUQUET (Jean), architecte de Rouen, travailla au château de Gaillon. En 1503,il fut envoyé de Gaillon à Rouen,