Page:Lance, Dictionnaire des architectes français, 1872, tome I.djvu/334

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
242
DICTIONNAIRE


in-plano de 92 planches. » Paris. 1800. — « Précis des leçons d’architecture données à l’École polytechnique. » Paris. 1802 et 1803, 2 vol. in-4o, avec 64 pl. — « Partie graphique des cours d’architecture faits à l’École royale polytechnique depuis sa réorganisation ; précédée d’un sommaire relatif à ce nouveau travail. » Paris. 1821. 1 vol. in-4o avec 34 pl. (A. Rondelet. Not. hist. sur Durand.)


DURAND (Léopold), de Saint-Mihiel, religieux bénédictin, a construit à Nancy l’église abbatiale de Saint Léopold, laquelle fut détruite en 1824, et reconstruisit, en 1708, le château de Commercy, dont les principaux bâtiments avaient été démolis par Henri de Vaudemont. Il mourut à Saint-Avold. le 7 novembre 1746. (D. Calmet, Bibl. lorraine.)


DURAND (Nicolas) naquit à Paris en 1739, et mourut à Châlons-sur-Marne le 23 février 1830. Il fut architecte de la province de Champagne. Les édifices élevés par lui à Châlons sont les suivants : l’hôtel de l’intendance, aujourd’hui de la Préfecture (1759), le pont de Vaux (1771), la porte Sainte-Croix (1770), la salle de spectacle (1771), sur les dessins de Coluel ; l’Hôtel de ville (1772), la caserne d’infanterie, située près de la porte Saint-Jacques (1784). On lui doit aussi le portail de l’église de Juvigny, le théâtre de Reims (1773), les casernes de Chaumont et l’église de Verzenay (1786). (A. Lhote, (Biogr. châlonnaise.)


DURANTEL. La construction de l’Hôtel de ville de Paris, commencée sous François Ier par Boccador, ayant été suspendue pendant la seconde moitié du XVIe siècle, quelques parties de la « maison aux piliers » subsistaient encore dans les dernières années de ce siècle et servaient d’habitation au concierge de l’Hôtel de ville. Mais, en 1589, ces restes menaçant