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DES ARCHITECTES FRANÇAIS.


En 1396, il était encore en charge. (Canat, Maîtres des œuv. — Gadan, Compt. de l’égl. — Leroux de L., Compt. des dép.)


DAMPMARTIN (Guillot de), fut maître des œuvres du duc de Berry et d’Auvergne, comte de Poitiers. (Bull. arch., t. II.


DAMPMARTIN (Jean de), l’un des architectes de la cathédrale de Tours. Il est portée avec sa femme, Marie de la Byardaise, sur un règlement de la confrérie de Saint-Gatien, conservé à la Bibliothèque de Tours, et mentionné ainsi : « Maistre de l’œupvre de la massonnerie de l’église de Tours ». Dans une autre pièce de 1453, il est qualifie de « honnorable homme maistre Jehan de Dampmartin, maistre et gouverneur de l’euvre de l’église de Tours ». Il avait deux fils nommés Huguet et Jean, et habitait la paroisse de Saint-Pierre-des-Corps. (Grandmaison.)


DANGERS[1] (Jean). Dans les archives du département de la Côte-d’Or, à propos de la construction d’une cheminée de l’ancien palais des ducs de Bourgogne, on trouve la note suivante : « L’an 1504, le 28 octobre, le président de la Chambre des comptes fait marché avec Jean Dangers, maçon, de faire la cheminée de la grande salle de la maison du roi, à Dijon, suivant la « pourtraiture en faite », moyennant la somme de 120 livres, non compris les matériaux qui lui seront fournis… » (Arch. de la Côte-d’Or, Chamb. des comptes, layette 8 des aff. mélangées.)

  1. M. Rossignol, dans son Inventaire des archives de la Côte-d’Or, appelle Danjou, et non Dangers, l’architecte de la grande cheminée dont il s’agit. Ces deux noms sont d’ailleurs synonymes. Jean était évidemment Angevin et prenait pour surnom soit le nom de sa ville, son celui de sa province.