Longueville. À Saint-Cloud, dans le parc du château, le Belvédère,
qui fut détruit en 1755 ; à Lille, l’hôtel du Gouvernement ;
le château de Bissy, près de Gisors ; celui d’Arnouville,
près de Gonesse, en collaboration avec Chevotet ; l’église de
Condé ; l’église de Saint-Wast, à Arras, etc. Il mourut à
Paris en 1777. On a de lui un recueil intitulé « Œuvres d’architecture ».
Paris, 1758, in-fol. (Legrand et Landon. — Piganiol.
Recueils mss.}
CONTESSE (Charles) éleva en 1625 la tour de l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, à Paris, ainsi que nous l’apprend l’inscription suivante gravée au-dessus de la porte de cette tour, du côté de la rue des Bernardins : « Charles…[1] Ivre du Roy es œvvres de maconnerie a faict ce clocher en l625. »
COPIAC (Pierre) apparaît pour la première fois, en 1469, à Montpellier. En 1470 et 1473, il répara le pont Juvénal, de cette ville, éleva la flèche du clocher de l’église Saint-Firmin et la « vis » de Notre-Dame-des-Tables ; il travailla encore à cette église en 1478, et en 1480 aux escarpes et contrescarpes des fossés de la ville. Copiac est nommé dans les registres de la ville de Montpellier jusqu’en 1493. (Renouvier et Ricard.)
COQUEAU (Jacques). Il succéda en 1538 à Pierre
- ↑ Le nom de cet architecte rappelant par sa forme un titre nobiliaire, il a été supprime à l’époque de la Révolution. Il serait difficile de trouver un autre exemple aussi stupide de l’application des principes égalitaires. Chose curieuse, le mot Roy a été moins maltraité ! Il est encore lisible. C’est M. de Guilhermy qui a eu l’obligeance de me signaler cette inscription peu connue.
