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COMMERCY (Jacquemin de) éleva au XVe siècle le portail de la cathédrale de Toul, qui fut commencé en 1447, sous l’épiscopat d’Antoine de Neufchâtel. On doit aussi à cet architecte l’église Saint-Martin, de Pont-à-Mousson. Il y a en effet beaucoup d’analogie entre ces deux monuments. Jacquemin fut aussi l’un des architectes de la cathédrale de Metz (voir le suivant. (L’abbé Balthazar. Not. hist. et descriptive sur la cath. de Toul. — Bégin, Cath. de Metz.)


COMMERCY (Jean de) fut chargé d’achever la chapelle des évêques de la cathédrale de Metz. Il restait alors à faire la voûte, les verrières et le pavement. Cette chapelle était « parfaicte et eschevée » en 1443[1]. (Bégin, Cath. de Metz).


CONFOLANS (Pierre de). L’église de Saint-Pierre, de Saintes, autrefois cathédrale, incendiée en 977, fut entièrement réparée, dans le XIIe siècle, par l’évêque Pierre de Confolans. à qui on devrait certaines parties du chœur et le bras méridional du transsept. (Bull. mon., t. Ier.)


CONSTANT-DUFEUX (Simon-Claude), élève de Debret, naquit à Paris le 5 janvier 1801. Entré à l’école des Beaux-Arts en 1821, il obtint, en 1829, le grand prix d’architecture sur un « Lazaret pour une ville méridionale ». À son retour de Rome, en 1836, il ouvrit un atelier d’élèves et érigea plu-

  1. Ce Jean de Commercy, mentionné par M. Bégin dans son Hist. de la cath. de Metz, ne serait-il pas le même que le précédent ? Il est permis de le supposer ; d’autant mieux que M. Bégin donne quelque part le nom de Jaicomin à l’architecte de la cathédrale de Metz. Il est vrai qu’on peut admettre qu’à la même époque deux architectes de Commercy, Jean et Jacquemin, se soient fait remarquer par leurs œuvres. Peut-être aussi s’agit-il du père et du fils. Je n’ose pas conclure. Néanmoins, j’incline à croire que Jean et Jacquemin ne font qu’un.