prendre aucune part, quitta le Louvre, où il avait son logement,
et se retira à la campagne. Dans sa retraite, il prépara
une nouvelle édition de ses « Antiquités de la France », laquelle
fut publiée en 1806 avec la collaboration, pour le texte,
de J.-G. Legrand, son gendre et son confrère[1]. Le gouvernement
impérial accorda à Glérisseau la décoration de la Légion
d’honneur ; il était alors plus qu’octogénaire. Il mourut à Auteuil,
le 19 janvier 1820, à l’àge de quatre-vingt-dix-huit ans.
(Mariette, Abecedario. — Dussieux. Art. fr. — Baronne
d’Oberkirch, Mémoires. — Guide du voyageur à Metz.)
CLOCHAR (Pierre), né à Bordeaux en 1774, remporta deux prix, en 1801 et 1809, aux concours ouverts pour la distribution des terrains du château Trompette, à Bordeaux. et pour le projet d’un palais à élever sur ce terrain, Ces projets ont été gravés. Il a élevé, au cimetière du Père-Lachaise. à Paris, le tombeau de Monge, et aux Chartrons, de Bordeaux, le moulin Teynac. On a de lui les ouvrages suivants : « Palais, maisons et vues d’Italie, etc. » Paris, l’auteur, 1809 (in-fol.) ; — « Monuments et tombeaux, mesurés et dessinés en Italie, etc. », gravés à l’eau-forte et terminés par P.-C.-P. Lacour et E. Thierry. Paris, l’auteur, 1815 (grand in-fol.). Une 2e édition parut en 1821 et une 3e en 1833. (Gabet. — Borde, Hist. des mon. de Bordeaux.)
- ↑ La première édition, publiée en 1778, est moins complète que la seconde, mais elle a l’avantage de contenir les premières épreuves. L’édition de 1778 ne compte que 42 pl. ; celle de 1806 en comprend 63, plus un volume de texte.
Altesse impériale hésita un instant ; puis il reprit avec un fin sourire, en écartant légèrement ce Clérisseau : « Érivez-lui donc, à madame ma mère, que vous m’empêchez de passer, monsieur ; elle vous en remerciera certainement. »