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DES ARCHITECTES FRANÇAIS.


ce corps savant. Il construisit à Paris, en 1775, l’église Saint-Pierre du Gros-Caillou, qui fut démolie au commencement de la Révolution ; celle de Saint-Barthélémy en la Cité ; l’hôtel Necker, rue du Mont-Blanc ; ceux de Rochechouart et du Châtelet, rue de Grenelle-Saint-Germain. Cherpitel, qui avait eu avant la Révolution le titre d’architecte du roi, mourut à Paris le 13 novembre 1809. (Roquefort. — Thiéry.)


CHEVOTET (Jean-Michel), né à Paris en 1698, remporta le grand prix d’architecture en 1722, sur « un Arc de triomphe », et fut admis à l’Académie royale d’architecture le 4 mai 1733. Il a construit, sur ses dessins, les châteaux de Mareil, de Champlâtreux, de Petit-Bourg. Il exécuta, en collaboration avec Contant, le château et le parc d’Arnouville, près Gonesse, et fit une restauration de l’hôtel d’Antin, à Paris. On lui doit aussi le pavillon (que nous appelons de Hanovre) qui dépendait de l’hôtel du duc de Richelieu à Paris, et qui forme l’un des angles de la rue Louis-le-Grand et du boulevard des Italiens. La chalcographie du Louvre possède douze ou quinze planches gravées par Surugue d’après les dessins de Chevotet. Ces planches étaient destinées à une description de Versailles. Chevotet mourut à Paris le 4 décembre 1772 ; Sedaine lut son éloge à l’Académie d’architecture. (Piganiol. — Thiéry.)


CHUPPEAUX (Guillaume). Parmi les tombes de l’église Saint-Gervais, à Paris, se trouvait celle de « Honorable homme Guillaume Chuppeaux, en son vivant maçon, et l’un des archers de cette ville de Paris, qui trépassa le… » Sa femme, qui fut enterrée auprès de lui, mourut le 27 septembre 1546 (Bibl. imp., Épitaph. de Paris, t. IX. Évidemment, sa