renton, bâti par de Brosse et démoli en 1685, ’Descripl. de Berlin.}
CEINERAY fit, avec Crucy, (V. ce nom), la décoration de la place Louis XVI, à Nantes.
CELERS (Zacharie de) reconstruisit en 1551 les halles d’Amiens, détruites l’année précédente par un incendie. (Coze. Rues d’Amiens.}
CELLÉRIER (Jacques), né à Dijon le 11 novembre 1742, élève de Blondel et de David Leroy. Il éleva à Paris divers édifices publics et privés, parmi lesquels, en 1770, l’ancien théâtre de l’Ambigu-Comique, qui était situé sur le boulevard du Temple ; l’hôtel de Saucour, rue d’Anjou-Saint-Honoré. Il exécuta, en 1786, des travaux d’embellissement à l’hôtel de Fiz-James, qui forme l’un des angles des rues Saint-Florentin et de Rivoli. Vers 1788, il fut chargé de reconstruire l’église de Sainte-Geneviève-aux-Bois (Seine-et-Oise), mais la Révolution vint en suspendre les travaux. Cette église, restée inachevée, a été démolie. Sous le Consulat, il fut chargé de travaux d’appropriation à l’hôtel Soubise, devenu le dépôt des Archives nationales. En 1807, il construisit la salle actuelle du théâtre des Variétés[1], et commença la restauration de l’église abbatiale de Saint-Denis. Vers la même époque, il donna les plans de la salle de spectacle de Dijon, sa ville natale ; mais les travaux de cet édifice, commencés à la fin de 1810 et interrompus en 1814, ne furent repris qu’en 1823, après la mort de Cellérier. Il entra au Conseil des bâtiments civils en 1812,
- ↑ Pour être vrai, il faut dire qu’Alavoine, attaché à la direction de travaux du théâtre des Variétés en qualité d’inspecteur, fut le véritable architecte de cet édifice.