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pour cette entreprise[1]. (L’abbé Caneto, Sainte-Marie d’Auch — Lafforgue, Hist. de la cath. d’Auch.)


CAILLETEAU. — V. LASSURANCE.


CALLET, né à Paris le 10 mars 1755, mort dans la même ville, presque centenaire, vers 1850, fut architecte voyer pendant 32 ans, de 1796 à 1828. Il n’est guère connu que par la publication qu’il fit en 1842 d’un volume intitulé : « Notice historique sur la vie artistique et les ouvrages de quelques architectes français du XVIe siècle[2]. »


CALLET (Félix-Emmanuel), fils du précédent, né à Paris en 1791, élève de Delespine, remporta le deuxième grand prix en 1818 et le premier grand prix en 1819. En 1827, associé à M. Lesueur, il publia un ouvrage ayant pour titre : « Architecture italienne, ou palais, maisons et autres édifices de l’Italie moderne (in-folio). » Il fut nommé en 1837 membre du jury d’Architecture de l’école des Beaux-Arts. Les principaux édifices publics ou privés élevés par Callet sont les suivants : l’embarcadère du chemin de fer de Paris à Orléans, qui vient d’être reconstruit, et celui de Corbeil ; l’ancien hôtel des Commissaires-priseurs, place de la Bourse, occupé au-

  1. Item faire le tout cy-dessus déclaré de bonne pierre de taille non subjecte à la gelée ny au vers, et pour ce esuiter la faire tirer depuis le mois de janvier jusques au mois de septembre ainsin qu’il est nécessaire et lad. pierre de la perrière appartenant à lad. fabrique qui est au lieu dict… et proche de la vigne des héritiers de feu Bernard Vines, ou plus près s’il en trouve de meilleure ou semblable, en payant par l’entrepreneur la juste valleur de l’héritage, après l’auoir fait reconoistre au dict seigneur archeuesque et intendants de la fabrique. »
  2. Ces études biographiques, faites à la légère, fourmillent d’erreurs.