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DES ARCHITECTES FRANÇAIS.

les plus remarquables de cette époque. Il vivait encore en 1660 ; il abjura cette année-là la religion protestante ; il était alors fort âgé. (Langlois, Essai hist.)


BOYNET (Emmanuel), fils du précédent, commença en 1654 la reconstruction des bâtiments du monastère de Saint-Wandrille, en Normandie. En 1656 il restaura le clocher et termina en 1672 le jubé élevé à l’entrée du chœur de l’église, lequel avait dû être commencé par D. Rivard. Boynet fils abjura le protestantisme le 5 mai 1657, entre les mains du sous-prieur de Saint-Wandrille. (Langlois, Essai hist.}


BOYTTE (Robert) construisit en 1555, sur ses dessins, le grand portail de l’église Saint-André, à Rouen. Une ancienne rose fut conservée par l’artiste dans l’ordonnance de cet ouvrage. (Rev. des Soc. sav., 3e  série, t. IV.)


BOYVIN construisit, vers la fin du XVIIe siècle, l’Hôtel-Dieu de Besançon. (A. Guilbert, Villes de France.)


BRALLE. Il éleva en 1806, à Paris, les fontaines du marché aux Chevaux, de la Pointe-Saint-Eustache, du parvis Notre-Dame, de la place de l’École et celle de la rue de Vaugirard formant l’un des angles de la rue du Regard. La fontaine du Palmier, élevée sur la place du Châtelet, est aussi son œuvre. (Roquefort.)


BRÆBES (Jean-Baptiste), architecte et graveur, élève de J. Marot, né à Paris. Il entra au service de l’Électeur de Brandebourg en 1690, et fut appelé en 1720 à Barby (Saxe) pour la construction du château, de cette ville, dans laquelle il mourut quelques années après. Il est l’auteur d’un recueil intitulé : « Vues des palais et maisons de plaisance de S. M. le