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DES ARCHITECTES FRANÇAIS.


ter les travaux qu’on exécutait à Saulx, à Salives, à Aignay, à Duême, à Villaines, à Châtillon, à Maisey, à Lanternay, à Sulmaise. En 1404 il visita, en qualité de juré pour la ville de Dijon, les moulins d’Ouche. Il retourna à Saulx en 1400 pour « voir et visiter les ouvraiges illec faiz et necessaires à faire ». Ses frais de voyages étaient taxés à quatre gros par jour. En 1410 le duc de Bourgogne lui fit un don de cent francs « en considération de ses bons services ». Il exerçait encore ses fonctions en 1412. Avant d’être maître, J. Bourgeois avait travaillé, sous Jacques de Nuilley, ou de Neuilly, au grand portail de la Sainte-Chapelle de Dijon. (Delaborde, Ducs de Bourg. — Canat, Maîtres des œuvres. — Juv. somm., Côte-d’Or.)


BOURGEOIS (Nicolas), religieux augustin. En 1711, l’ancienne flèche du beffroi de Rouen, élevée au XIVe siècle par Jean de Bayeux, tombant de vétusté, fut démolie en toute hâte. Le frère Nicolas fut chargé de donner les plans de la nouvelle construction, laquelle consistait en un dôme surmonté d’un campanile ; ces ouvrages existent encore. Les travaux furent conduits par Jean Donnest, architecte de la ville. N. Bourgeois inventa le mécanisme du pont de bateaux de Rouen, lequel pont servait encore il y a trente ans. Il était alors fontainier de la ville aux gages de 260 livres par an. Il avait bâti, à Paris, le pont tournant qui servait de communication du jardin des Tuileries à la place Louis XV. (Rec. mss. — Delaquerière, Anc. Hôt. de ville.)


BOURGEOIS (Vincent). Il commença, en 1611, la restauration du portail de la cathédrale de Reims, « et principalement la grande voulte (voussure) du grand portail, où la pluspart des pierres estoient corrompues et en pièces, et grande partie des figures de dessous tombées ». V . Bourgeois était de