Page:Lance, Dictionnaire des architectes français, 1872, tome I.djvu/182

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
90
DICTIONNAIRE

d’Auch étaient dirigés par lui en 1536. Dans les comptes des consuls de cette ville il est qualifié de « mestre de l’obro ». Il fut à la même époque choisi comme expert pour la vérification de travaux que la commune faisait exécuter à la porte de la Treille. Les consuls lui offrirent à cette occasion une collation composée de pain et de vin blanc. En 1547, Boldoytre était mort ou avait été remplacé par Jean de Beaujeu. (Lafforgue. Art. en Gasc.)


BOLOGNE (Jean de), architecte et statuaire douaisien. On a découvert récemment, dans les papiers de la famille Franqueville, de Douai, une pièce originale par laquelle Rodolphe II, empereur d’Autriche, octroie des lettres de noblesse à cet artiste. Cette pièce, contenant un dessin colorié et la description des armes de Jean de Bologne, est datée de la citadelle de Prague, en 1588. (Rens. part.)


BOMMART (Philippe-Alexandre-Louis), né à Douai le 25 octobre 1750, mort le 30 décembre 1818. On lui doit la construction de plusieurs édifices dans sa ville natale, notamment la grande salle de l’Hôtel de ville, la restauration de la salle de spectacle, la décoration de plusieurs places publiques. (H. Duthillœul, Galerie douaisienne.)


BON (Jean). Ces mots : « joannes bonus », sont gravés sur un des murs de l’église Saint-Trophime, à Arles.


BONAVENTURE (Nicolas) vivait à la fin du XVIe siècle. Il a fait l’une des trois fenêtres du fond du chœur de la

    férentes qu’il n’y a pas mime lieu d’en tenir compte. Pierre est certainement le fils de Méric.