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DES ARCHITECTES FRANÇAIS.

doit la rose du nord et le raccord des hautes fenêtres. (Quicherat, Doc. inédits.)


BERSER (Pierre) fut de 1380 à 1385 maître des œuvres de la ville de Strasbourg. Son sceau, qui a été conservé, porte, avec ses armes parlantes, cette légende : « S Pietri dicti Berser. » (Schnéegans, Maîtres d’œuvres.)


BERTHAULT (Louis-Martin), né à Paris en 1771[1], se fit remarquer surtout par le goût qu’il déploya dans la composition des parcs et jardins anglais. Ce fut lui qui dessina et fit planter, pour l’impératrice Joséphine, ceux de la Malmaison. On lui doit aussi le château de Jouy-en-Josas, près Versailles, bâti pour Oberkampf ; les parcs de la Jonchère, près de Marly ; de Compiêgne, de Pontchartrain, de Ruslay, de Saint-Leu, du Raincy, de Beauregard, d’Arminvilliers, de Condé, de Basville, et enfin ceux du fameux Château-Margaux. Il restaura les hôtels d’Osmond et Récamier, à Paris. Berthault conserva sous la Restauration ses fonctions d’architecte du château de Compiègne et des bâtiments de la Légion d’honneur, dont il avait été investi sous le premier empire. (Biog. univ. — Dussieux, Art. fr.)


BERTHIER (Jean-Baptiste), ingénieur géographe et architecte, donna les plans de l’hôtel de la Guerre à Versailles. Né à Tonnerre en 1721, il mourut en 1804.|. Leroy, Rues de Versailles.)


BERTIN (Dominique), architecte parisien, a publié

  1. Dussieux (Artistes fr. à l’étranger) le fait naître en 1767. Gabet (Dict. des Art.) en 1785. La date donnée par la Biographie universelle m’ayant paru la plus probable, c’est celle que j’ai adoptée.