tements, qui étaient alors de 500 livres, furent augmentés plus tard : dans un compte de 1624 ils figurent pour 800 livres, En 1635 il prenait le titre d’architecte ordinaire du roi[1]. De 1624 à 1630, il construisit, rue Saint-Antoine, à Paris, l’hôtel de Sully. On lui attribue également l’hôtel de Bretonvilliers, celui de Mayenne, devenu l’hôtel d’Ormesson, rue Saint-Antoine, bâti pour Charles de Lorraine, duc de Mayenne, l’hôtel des Fermes du roi, rue de Grenelle, reconstruit pour le duc de Bellegarde en 1645[2]. En 1639 il fut chargé de la reconstruction du Pont-au-Change, en compagnie de Denis Laud et de Mathurin du Ry. Un compte des trois associés, de 1639 à 1642, existe à la bibliothèque de l’Arsenal[3]. Jean Androuet vivait encore en 1649, mais on ignore la date de sa mort. (Brice : — Berty. Les Grands Arch.)
ANDROUET DU CERCEAU (Paul). Il a gravé en 1669 des cahiers d’ornements publiés par Poilly. Il appartenait évidemment à la famille des célèbres architectes du même nom. (Berty, Les Grands Arch.)
- ↑ Je possède une pièce originale datée du 17 mars 1635 où cette qualification est donné à Jean Androuet : c’est un marché passé avec un certain Denis de Parville, de Pont-Sainte-Maxence, lequel s’engage à conduire et voiturer, du port des carrières de Saint-Denis au port Saint-Guillaume, à Paris, de la pierre de moellon. Au bas de ce marché est apposée la signature de Jean Androuet, qui est bien la même que celle donnée en fac-simile par Berty, dans ses Grands Architectes.
- ↑ L’original du devis de ces travaux, deux fois signé de Jean Androuet, faisait partie de la vente du cabinet de M. Lucas de Montigny.
- ↑ Ce compte a été signalé par M. Paul Lacroix.