ALIX (Simon), né en 1540. Par lettres patentes datées de Vitry-le-Erançois le 7 novembre 1573, Charles IX lui donna l’oflice de maître général des œuvres de maçonnerie du royaume. Il succédait à Grand-Rémy, qui venait de mourir. Le 3 avril de l’année suivante, ce prince, par une ordonnance datée de Vincennes, lui accorda la juridiction « sur le faict du mestier des maçons, tailleurs de pierre, plastriers, mortelliers, etc.[1] ». En 1576, le 13 avril, il prêta serment à Henri III en la même qualité de maître des œuvres, par-devant Jean Spifame, conseiller au parlement. (Ordonnances, Statuts. etc.)
ALLAUME. En 1608 il fit avec Nicolas de Châtillon le projet d’une place monumentale pour le quartier du Marais, à Paris. Ce projet fut abandonné à la mort de Henri IV. (Recueil mss.[2])
ALVERINGE. En 1477, l’archevêque Ollivier de Pen-
- ↑ Le maître général des œuvres de maçonnerie, l’ancien « masson juré du roi », avait droit de justice pour « corriger amender et réprimer les abus et maluersations que pouvoient commettre les subjects à icelle justice ». Ilprésidait à la réception des maîtres des différents métiers, inspectait leurs travaux, faisait vérifier la qualité des matériaux, etc. Les contraventions aux réglements donnaient lieu naturellement à des amendes, dont une partie revenait au maître des œuvres. Ceux qui refusaient de payer se voyaient confisquer leurs outils par le maître des œuvres, et, « s’il lui vouloit efforcer (le récalcitrant), le maistre le deuroit faire sçavoir au prévost de Paris, et le prévost de Paris lui doit abattre la force ».
- ↑ Ce recueil manuscrit, qui sera souvent cité dans le cours de cet ouvrage, fait partie de ma bibliothèque. Formé en 1819 par un écrivain qui a gardé l’anonyme, il contient quelques erreurs de détail et bien des redites, mais il renferme aussi un grand nombre de renseignements inédits qui font rendu très-précieux pour moi.