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dant être trop prononcé. On négligera de mettre des marchepieds, qui, ainsi que nous l’avons vu, sont toujours nuisibles.

La nourriture des vaches pleines doit aussi être prise en sérieuse considération. Elle doit être de bonne qualité et en quantité suffisante pour fournir les éléments nutritifs nécessaires à l’entretien de la vache et au développement de son produit. Il vaut mieux qu’elle soit riche en principes alibiles que très abondante, surtout vers la fin de la gestation, car à ce moment là, une nourriture trop volumineuse pourrait occasionner de la gêne dans les mouvements respiratoires, déjà plus ou moins entravés par l’état physiologique existant. On évitera autant que possible de donner des aliments susceptibles de fermenter dans l’intérieur du tube digestif, si l’on ne veut s’exposer à voir survenir des météorisations qui, par leur compression sur les viscères, et notamment sur la matrice, peuvent avoir des conséquences graves, telles que l’avortement. On évitera également de leur donner des fourrages ou des herbes couverts de rosée ou de gelée, qui par leur action sur la muqueuse digestive déterminent souvent des entérites toujours graves, et dans quelques circonstances même la métrite ou la métro-péritonite, ordinairement suivies de la mort du fœtus. De même, lorsqu’on devra conduire les vaches au pâturage, on attendra que la rosée ou la gelée se soit dissipée, ou au moins, on aura le soin de donner aux femelles une certaine quantité, de fourrages secs, avant leur sortie de l’étable.

L’alimentation, ainsi que nous l’avons dit plus haut, doit être assez abondante et nutritive pour entretenir la vache dans un état moyen d’embonpoint, sans pour cela être assez abondante pour produire un engraissement trop prononcé. Cet état, en effet, peut, par l’existence des tumeurs grais-