Phéniciens, parlant un dialecte sémitique dont il s’agit ici. Cette conjecture se fortifie, si l’on prend en considération que l’auteur des Actes place ces Phéniciens-Crétois entre les Juifs et les Arabes ; ce qui correspond exactement à la position de leur pays entre la Palestine et l’Arabie.
Ce que je dis des Apôtres peut s’appliquer à une grande partie du peuple juif à Jérusalem. Lorsque Saint Paul voulut haranguer les Juifs qui demandaient sa mort au tribun de la cohorte, il se fit dans la foule, dit le narrateur, un grand silence pour l’écouter ; puis, voyant qu’il s’exprimait en langue hébraïque, le silence devint plus grand encore (XXII, 1-2). Ceci prouve que ce peuple comprenait passablement le grec, pour se disposer, quoique à contre-cœur, à écouter Saint Paul haranguant en cette langue : mais voyant qu’il pouvait leur parler même en hébreu, ils ont prêté plus d’attention à son discours.
Des dignitaires romains, civils ou
à Athènes, Ο Ευαγγελικος Κηρυξ, janvier 1864. Il semble que cet indice, tiré de cette partie des Actes des Apôtres, qui confirme encore leurs démonstrations, a échappé à leur attention.