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Occident. Ce fut seulement après le septième siècle que l’élément latin commença à jouer un rôle à soi bien prononcé et qui, dans les temps postérieurs, a jeté un grand éclat. Dans quel sens et par quels moyens ? ce n’est pas ici le lieu d’en parler.

Ébloui cependant, ou gagné par les effets d’un pareil succès, on s’évertue à lui trouver des origines aussi grandioses qu’on le peut. Toutes les voies sont bonnes. Mais où conduisent-elles en définitive ? Pour ne parler que de celles dont nous avons fait mention, on arrive, par l’une, aux conceptions monstrueuses de E. Lassaulx, par l’autre, aux absurdités du père Hardouin. C’est à ces mêmes résultats où poussent les deux pointes du père Lacordaire ; l’une sur cette révélation du père Hardouin, l’autre celle dont nous avons parlé au commencement de ce travail[1]

  1. Ce n’est pas le seul spécimen de l’idée payenne que le Père Lacordaire se fait du christianisme ; il y en a d’autres encore, et parmi ceux-ci il y en a qui nous touchent d’une manière bien grave. J’aurais lieu d’en parler ailleurs, si on pouvait avoir le soutien et les fonds nécessaires pour la réalisation d’un projet concerté avec quelques amis, qui consiste à fonder soit un ouvrage périodique soit une publication successive de divers opuscules touchant certaines questions de