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Non, ce nom m’est inconnu, moi je ne l’appelais que du même nom qu’a prononcé Platon. » Mais que craignit-il jamais, l’évangéliste de Dominique le Sanglant, pour être pris d’un tel scrupule ? Cette habileté du père Lacordaire ne vise à rien moins qu’à conférer le sacrement de la Confirmation à la découverte du père Hardouin. Ce savant jésuite a retrouvé enfin que le Nouveau Testament avait été composé originairement en langue latine, d’où apparemment il a passé en celle des Grégeois.[1]




Tout ce que nous venons d’exposer ne regarde que les premiers siècles du christianisme ; ce qui est l’objet de ces remarques. Dans la suite l’élément latin a commencé lui aussi à exercer une certaine action à part, mais toujours subordonnée,[2] autant que dura la puissance d’un empire romain en

  1. Comm. sur le Nouveau Testament, cités par. P. V. Leclerc, Pensées de Platon p. 477.
  2. Voir l’appendice 2.