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l’Italie, que Constantin, par égard pour les pasteurs, se fit grec.[1] Il y en a eu un qui, avant Constantin, aussi grand, plus grand que Constantin, quoique dans un autre sens, se fit aussi grec.

C’est un parti pris de vouloir fourrer le latin où il ne peut avoir nul accès. Un autre personnage, qui jouit d’une grande renommée en France, le père Lacordaire, dans une des Conférences qu’il a tenues dans une église de Toulouse, disait à son bénévole auditoire.[2] « Tout acte de la souveraineté divine est aussi un acte de la raison divine, et c’est pourquoi Platon voulant nommer Dieu l’appelait Logos. Cicéron Summa Ratio, l’Évangile Verbum. » N’a-t-il pas craint que l’Évangéliste, indigné d’une telle outrecuidance, ne fit sortir du sanctuaire quelque voix tonnante qui lui criât : « non.

  1. « Per cedere al pastor si fè Greco. »
    (Paradis — Chant. XX, 58.)

    Le poète cependant le dit pour un motif tout différent, égaré, comme il l’était, par le crédit dont jouissaient alors les Pseudo-Décrétales.

  2. Confér. troisième, citée dans le Correspondant du 15 juillet 1856.