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population frivole d’Alexandrie que de voir arriver du fond de l’occident un évêque ne parlant que le latin et encore sans pureté et même avec l’accent. »[1] Où a-t-on trouvé que les Alexandrins comprenaient le latin et encore qu’ils le savaient au point de pouvoir discerner, soit qu’une personne le parlât dans toute sa pureté ou non, soit qu’elle le prononçât avec l’accent du Latium ou de la province ? D’où peut-on inférer qu’Hosius, fût-il même de naissance et d’origine purement espagnole, ne connût ou ne parlât que le latin seulement pendant que tout ce qu’il y avait de distingué en Occident à cette époque connaissait aussi le grec ?

En arrivant à Alexandrie, poursuit plus loin l’auteur « Hosius se fit enseigner le sens des termes grecs qui lui étaient étrangers, qu’il répéta en balbutiant les mots d’hypostase et de substance ?[2] Pour cela l’auteur s’en rapporte à l’Histoire Ecclésiastique de Socrate. J’ouvre l’endroit indiqué et je n’y trouve ni qu’Hosius eût besoin de se faire

  1. Tome I, p. 384.
  2. Tome I, p. 386.