Page:Lampryllos - Quelques remarques sur les fonctions de Grèce et de Rome dans la propagation et la préparation du Christianisme, 1869.djvu/64

Cette page n’a pas encore été corrigée

M. de Broglie qui, dans son ouvrage précité, se trouve heureux de citer celui de M. Lenormant et de le suivre en ce qui regarde la langue en général, sentant bien l’inanité de cette révélation copte, tâche, de son mieux, d’augmenter le nombre des évêques appartenant à l’occident en comprenant dans leur énumération Pédérote d’Héraclée, Protogène de Sardique, Alexandre de Thessalonique.[1] Mais où a-t-on jamais vu considérer les pays, situés en deçà de la Haute Illyrie, comme appartenant aux régions de l’occident ? En quelle autre partie de son ouvrage, l’auteur a suivi une pareille ligne de démarcation ?

Hosius lui-même, évêque de Cordoue en Espagne, était natif d’Alexandrie, ou de toute autre ville grecque d’Égypte, comme on peut le voir par la mention qu’en fait Zosime, dans son histoire ecclésiastique, en le désignant par

    pénétrant partout ailleurs, se trouble étrangement dès qu’il touche à l’histoire ecclésiastique on n’y reconnaît plus cet homme, à plusieurs autres égards supérieur. Il est affligeant pour nous autres grecs de devoir relever de telles taches ; il faut que nos positions respectives se dessinent franchement et nettement en ce qu’elles se touchent comme en ce qu’elles s’éloignent.

  1. Broglie, Ibid. part. I, tome II. p. 16.