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à côté de la langue grecque, et par celle des Angevins qu’elle supplanta en très-grande partie cette dernière. Le temps fit le reste. Ch. Lenormant paraphrasant, à son gré, le manuscrit copte, veut faire entendre qu’il y avait encore d’autres évêques occidentaux, mais qu’on avait attaché moins de prix à citer leurs noms « parce que, dit-il, leur réunion était moins nécessaire, leur foi étant moins suspecte. » Celle donc des autres occidentaux d’Hosius, de Nicaise, d’Eustorge, qui ont signé, était-elle suspecte ! Celle des orientaux qui ont signé était-elle suspectée également de tous ! Et celle du pape Sylvestre pour lequel signaient ses deux députés, était-elle suspecte ! C’est admirable d’invention. Et puis, que dites-vous de ce mot réunion ? Ne vous semble-t-il pas que nous voguons vers l’an mil ? S’agissait-il à Nicée de réunion ou de suprême décision ?[1]

  1. Ce n’est pas la seule chose qu’on a à signaler dans cette Étude ; il y en a tant qu’il faudrait composer une contre Étude pour les relever. Il y en a également dans divers endroits de son Cours d’Histoire, professé au Collège de France en 1844 — 1846. Peut-être que j’en parlerai en d’autres occasions. — Feu Ch. Lenormant esprit bien