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proposé en latin la rédaction du Symbole qu’Hermogène de Césarée traduisit immédiatement en grec pour les évêques qui ne comprenaient pas la langue de l’Occident. » Mais pourquoi s’arrêter en si beau chemin ? Pourquoi dire les plus importantes des résolutions et pas toutes ? Qui vous en empêche ? Tous les auteurs ecclésiastiques, sans aucune exception, et pour ne citer que Fleury et Tillemont parmi les modernes,[1] disent d’après les textes mêmes, qu’Hermogène écrivait ce qui était dit par Hosius. Par quel miracle l’écrire s’est-il transfiguré en traduire ? Sur quelles données l’auteur s’est-il permis une pareille altération ?

Et combien pouvaient-ils être, parmi les trois cent treize pères orientaux ceux, qui, à ce que dit l’auteur, ne comprenaient pas le latin ? Si ce n’est tous, à voir tout ce que nous avons exposé jusqu’ici, ce devraient être presque tous. Et ce serait pour ce presque tous qu’on aurait dû s’exprimer en latin ?

Les cinq ou six personnes venues des régions occidentales de l’empire, étaient les

  1. Hist. Éccl. Liv. II. chap. XIII. — Mémoires Vol. II. p. 656.