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III


Que n’a-t-on pas inventé cependant pour obscurcir ces éclatantes vérités ? Je ne parlerai pas des divers travestissements, ou des dislocations auxquelles on a soumis l’histoire ecclésiastique. Ceci nous mènerait trop loin ; mais je ferai mention de certains traits curieux pour montrer jusqu’à quel point de trouble on est arrivé.

On s’est imaginé que l’évangile selon Saint Marc doit avoir été composé originairement en latin, puis traduit en grec. Baronius embrasse cette idée de tout son sérieux et tache de la soutenir dans ses Annales, par