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se trouvent dans un antiphonaire de cette époque conservé jusqu’à nos jours.[1]

  1. De la musique des anciens Grecs, cité dans le Journal des Débats du 4 janvier 1855.

    Sur les Origines de l’Église des Gaules comme provenant de celles de l’église d’Orient et non de celle de Rome, ainsi que l’a prétendu jadis l’abbé Fraysinous, V. l’opuscule : Lettres à M. le Comte de Montlosier sur son Mémoire à consulter, par Basilidès évêque de Carystos (nom et qualité fictifs), Paris 1826.


    On parle communément de l’Église des Gaules comme de la fille aînée de l’Église de Rome ; l’histoire nous montre qu’elle ne doit être considérée que comme sa sœur. Cette altération des rapports ne survint qu’après les conquêtes des ténèbres de la barbarie. Vulgairement on dit de l’Église pour suggérer la fausse idée que celle de Rome fut l’origine de toutes les autres. S’il en était ainsi comment celle des Gaules pourrait être considérée comme sa fille aînée en présence de celle d’Orient ? Et cependant une si énorme incongruité n’attire l’attention de personne. Qu’elle se montre fière de cette déchéance, mais qu’elle n’oublie pas que sa tante est l’aînée de sa mère.