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QUELQUES REMARQUES

SUR

LES FONCTIONS DE GRÈCE ET DE ROME

DANS LA PROPAGATION ET LA PRÉPARATION

DU

CHRISTIANISME,

En forme d’avertissement contre certaines assertions qui vont peut-être se produire pendant le concile convoqué pour le mois de novembre de cette année à Rome.

Quand Jésus-Christ apprit que les Hellènes étaient venus le voir, il sentit l’approche de la consommation de son œuvre : « L’heure est arrivée, dit-il, que le fils de l'homme doit être glorifié. » Puis, après certaines allusions, sur les préliminaires douloureuses, mais nécessaires de cette glorification, enfin il se décide : « Ô Père, glorifie ton nom. » Une voix de tonnere y répondit : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »
(Évang. Saint-Jean. XII, 23-28).


I


Il existe une opinion suffisamment répandue, et souvent, par plusieurs, mise en avant, qui porte à considérer la facilité avec laquelle le christianisme fut propagé dans l’univers comme un effet de la domination romaine,