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s’embrassent, en haut le Christ qui les bénit, etc. Là-dessus M. Didron fait, dans une note, la remarque suivante : « Ici on sent le schisme qui concentre l’église entière chez les Grecs et paraît en vouloir exclure les Latins. » L’annotateur se trompe immensément ; on n’exclut nullement les Latins ; mais comme il n’y a pas eu d’élément latin ou romain dans la formation du christianisme, on comprend les Latins sous la dénomination générique de Grecs. A-t-on jamais entendu parler de philosophie latine ou romaine comme d’une chose indépendante et à soi ? Est-ce qu’en parlant de la philosophie grecque, en opposition de celle des temps modernes, entend-on en exclure les produits des philosophes, romains ? Nullement. Au contraire ils s’y trouvent compris, mais englobés dans la dénomination générique.

D’ailleurs, l’auteur du Guide ne fait que suivre exactement et strictement, les indications qui lui étaient données par le Nouveau testament. Dans les Évangiles, les Actes et les Épîtres des Apôtres on ne rencontre le nom des Romains si ce n’est pour les actes de gouvernement, comme, par exemple, ceux de