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en rapport avec ces derniers. C’est tout de même que si quelque novateur d’aujourd’hui s’adressait soit de France aux habitants de Constantinople, de Smyrne ou d’Alexandrie en langue française, soit d’Angleterre aux habitants de Calcuta, de Bombay, de Bénarès en langue anglaise. Il est bien entendu qu’il s’adresse à ceux des habitants de ces villes qui appartiennent aux colonies européennes, et tout au plus en y comprenant ceux des indigènes qui connaissent ces langues et qui, participant à la culture des idées européennes, sont devenus, pour ainsi dire, européens eux-mêmes. On peut en dire autant pour Saint-Pétersbourg ou pour Moscou. Tous les étrangers qui se trouvaient alors établis à Rome ne pouvaient être désignés autrement que sous le nom de Romains, c’est-à-dire, habitants de Rome. Il en était de même pour Alexandrie, pour Tarse, pour Antioche, pour Éphèse, pour Corinthe, pour Thessalonique et pour toute autre ville d’Asie ou d’Europe.[1] Quand

  1. Το δε δη θαυμαζειν κως Ιουδαιοι αντες Αλεξανδρεις εκληθησαν, της ομοιας απαιδευσιας (σημειον εστι). Παντες γαρ εις αποικιαν τινα κληθεντες, καν ταις γενεσι διαφερωσιν, απο των οικιστων την προσηγοριαν λαμβανουσιν. Αυτων γαρ ημων οι