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qu’elle se chargea de cette fonction, mais c’est Avant, Pendant et Après cette lutte qu’elle s’occupa toujours de cet ordre d’idées où s’alluma, comme à des matières inflammables, le grand phare du christianisme.

« Si jamais peuple fut prédestiné par le ciel pour un destin spécial et mérita le nom de peuple de dieu, ce fut celui-là ; il le fut pendant dix siècles, puisque pendant dix siècles il marcha à la tête de l’Humanité lui frayant une route immortelle. Il le fut par dessus tous ceux qui avaient été choisis auparavant et qui l’ont été après ; puisque ce fut par lui et chez lui que prit définitivement racine au milieu de l’humanité, cet arbre de la civilisation qui doit, à la longue, couvrir la terre de son feuillage. »[1]

L’Hellénie, en recevant dans son sein la divine étincelle échappée de Sion, ne faisait, par les torrents de flammes qui en rejaillissaient, que d’inonder le monde d’une nouvelle émission de lumière, plus abondante et plus resplendissante, si l’on veut, mais toujours

  1. Jouffroy. Du rôle de la Grèce dans le développement de l’Humanité.