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de Munich et j’apprends que souvent, dans ses ouvrages, il a parlé d’une manière très-favorable de l’hellénisme, mais c’est ce qui arrive lorsqu’on veut ménager en même temps et Mammon et Dieu.

Quoi qu’il en soit l’auteur, intimement convaincu de l’excellence de sa conception, répond d’avance à quiconque serait étonné de tant d’étrangeté :

« Libre à chacun, dit-il, d’y voir ce qu’il voudra ; pour moi j’y vois une disposition manifeste de la Providence. Tous ceux qui dans l’antiquité ont écrit sur les destinées de Rome, payens, juifs, chrétiens, peu importe, tous ont vu dans cette histoire la main de la Providence ; je me range de leur avis. » Là-dessus il se met à citer diverses expressions de Polybe, de Joseph, de Plutarque, de Dénys d’Halicarnasse. Viennent à leur suite les écrivains ecclésiastiques Origène, Prudence, Eusèbe, Jérome, Augustin, Paul Orose, Léon I, Théodoret, Pierre Chrysologue, Maxime de Turin ; puis Thomas d’Aquin, Dante, etc.

À toutes ces citations qui, comme le remarque bien M. Saint-René Taillandier, ne