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béatitude ineffable de cette vision, Livie le gratifie encore de soixante mille sesterces. De même lors de l’Assomption de l’immaculée Drusille, sœur de Caligula, un autre sénateur encore a été favorisé de cette même félicité. Cette fois, cependant, la contemplation d’une pareille vision béatifique ne rapporta aucune gratification.[1]

Mais que sais-je ? Je n’ai qu’une connaissance bien imparfaite de cet ouvrage et limitée seulement dans le résumé et les passages qui nous sont fournis par l’écrivain de la Revue. Peut-être que ces choses s’y trouvent, et qu’il a négligé de les rapporter. Elles pouvaient si merveilleusement entrer dans le cadre que l’auteur s’était tracé qu’il y a bien lieu de s’étonner de leur omission.

Pourquoi m’être tant arrêté sur cette extravagance ? Pour faire voir dans quels égarements peuvent tomber, même des libéraux, lorsqu’ils oublient qu’il ne faut donner à Auguste que ce qui est à Auguste et à Socrate ce qui est à Socrate. Feu Ernest von Lassaulx appartenait à l’école libérale catholique

  1. Dion Cas. Lib. 56 Ch. 46.