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l’auteur. Auguste parmi ses autres titres et dignités portait encore, comme il appert de son testament, dernièrement découvert à Ancyre en Asie-Mineure, celui de Souverain-Pontife ; matrice où fut coulé le souverain pontificat de Rome chrétienne. Quel dommage que l’auteur ne se fût aperçu de cette qualité pour en faire encore un autre point de comparaison entre Auguste et Jésus-Christ qui, lui aussi, est déclaré par Saint-Paul Souverain pontife de la Nouvelle Alliance. Surtout quelle négligence que de ne pas signaler encore la similitude de l’ascension de Jésus-Christ avec celle d’Auguste comme il fit de celle de Romulus ! Quelle inadvertance que de ne pas s’apercevoir du rapprochement de l’assomption de la Sainte-Vierge avec celle de Drusille qui tenait à Auguste par descendance comme la Sainte-Vierge à Jésus-Christ par ascendance ! puisque cette farce abominable se poursuit après décès.

L’histrion devient Dieu, et Livie fournit les frais de canonisation. Un vase d’élection, le sénateur Numérius, a juré devant le sénat : qu’il a vu, de ses propres-yeux, Auguste qui remontait, en gloire, aux cieux. Outre la