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introduire dans la suite. Ces fonctions de la seconde catégorie ne furent point départies à Rome mais à l’Hellénie.

Cependant ce qui est bien regrettable c’est de voir des auteurs fort estimables, qui ont décrit d’une manière bien saisissante les horreurs, les infâmies et la dégradation où était tombée l’espèce humaine sous cette et à cause de cette domination, oublier eux-mêmes ces horribles tableaux et, par une inconséquence passée à l’état d’habitude, n’hésiter point à lui attribuer, à raison de l’unité et de la paix qui en ressortaient, la qualité de fonction apostolique. Pour ne pas en citer d’autres, M. Franz de Champagny, après avoir admirablement décrit les effets de cette unité d’esclavage, comme il la qualifie parfaitement lui-même, n’hésite nullement cependant à répéter cette incongruité.[1]

Que des payens tels que Pline, par exemple, s’extasient devant ce qu’ils appellent, la majesté de la paix romaine, à la bonne heure ; mais pour ceux qui connaissent qui est le prince de la paix,

  1. Les Césars par Franz de Champagny. Tom 2 — pag. 298-308 — Il en est de même pour M. Laurent dans ses Études sur l’Histoire de l’Humanité, Tome 3 — pag. 90-94.