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sur le théâtre des exploits de sa patrie renaissante, C. Lampryllos fut envoyé par sa famille en Italie, pour y apprendre le droit à l’université de Sienne, qui avait encore à cette époque des professeurs célèbres, derniers restes de sa splendeur passée. Il se rendit ensuite à Bucarest pour y exercer la profession d’avocat ; mais une année s’était à peine écoulée que se trouvant, par la mort de son père, à la tête d’une fortune indépendante, il rompit avec le barreau et se consacra entièrement à son pays dont il résolut de défendre l’histoire nationale et ecclésiastique qu’il devait venger des attaques et des calomnies de ses ennemis.

La période de l’histoire des Grecs qui a été et demeure encore l’objet des attaques les plus nombreuses et les plus violentes des Occidentaux est sans contredit la période du moyen âge. Que d’injures ne lit-on pas chez presque tous les auteurs contre ces Byzantins, que de mépris pour ce Bas-Empire ! Ce sont aussi les Byzantins que Lampryllos entreprit de venger, c’est l’histoire de leur dogme qu’il voulut rétablir conformément aux faits, c’est leur religion — qu’ils conservèrent et qui les conserva dans les jours ténébreux de la Captivité — c’est cette religion, dis-je, ce Christianisme éternel revêtu du costume grec qu’il défendit contre les agents patentés de n’importe quelle propagande.

Il débuta dans sa nouvelle carrière par la publi-