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du Père, d’engendrer le Fils ; celle du Fils, d’être engendré par le Père égal à lui ; celle du Saint-Esprit, de procéder du Père et du Fils avec la même essence de divinité. » Et pourtant personne parmi les Grecs, ajoute Perrone, ne fit la moindre protestation… et le pape Hormisdas n’aurait jamais écrit : « On sait… » s’il n’eût pas été convaincu que les deux Églises avaient alors la même croyance. » Mais nous demandons pourquoi l’érudit d’Occident n’a pas tenu compte d’une remarque fort importante de Mansi, autre érudit d’Occident, qui après avoir collationné sur les manuscrits le passage en question de la lettre d’Hormisdas, s’exprime ainsi : « La main primitive a écrit ce passage comme suit : On sait également en quoi consiste la particularité du Saint-Esprit… » Et à cette leçon une autre main ancienne et presque semblable a substitué celle-ci : « On sait que la particularité du Saint-Esprit,

    πάλιν (rursus) punctum non iniiciunt. Hinc Sernikavius de Vecco et Rudolfo : οι δε πανούργως συνηπτον μέν, α διεστείλατο, διέστελλον δε απερ ό Νύσσης συνηπτε. Nihil vero interpunctionis varietas ad rem facit. Sive enim uno sive altero modo interpungatur, in utroque casu contextus id postulat, ut S. Gregorius dicatur primum notare tres trium personarum proprietates (causa — ex causa — ex eo quod est ex causa), deinceps autem urgere differentiam inter Filium et Spiritum in eo consistentem, quod Filius nullo modo sit a Patre mediate, sed solum immediate ; at Spiritus aliquo modo a Patre sit mediate.

    Nous en avons enfin fini avec M. Laemmer. Pour les deux passages qui suivent, ainsi que pour ceux des Pères latins, nous nous bornerons à citer textuellement le savant évêque de Vinnitza.