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que dans le concile qui réinstalla Photius en 870, le symbole fut lu sans l’addition en présence des légats du pape Jean VIII, ainsi que nous l’avons rapporté dans la première partie de cet ouvrage. Plusieurs endroits du livre de M. Wast sont à l’avenant en ce qui regarde les appréciations dogmatiques, ce qui n’ôte pourtant rien à sa valeur pour la richesse des informations historiques, — sauf encore l’appréciation des faits qui y sont rapportés.

Je passerai sous silence les falsifications commises par traduction : dans la version latine de la lettre de l’empereur Léon au Calife Omar, dans le Manuel du droit gréco-romain d’Arménopoulos, dans le Trésor de la Foi Orthodoxe de Nicétas Choniatès, car elles sont avouées par Allatius et par M. Laemmer[1]. Je passerai, également

    sion de foi, avec anathême contre les heretiques, particulierement les Monothélites, entre lesquels le pape Honorius n’est pas oublié ; et contre les Iconoclastes. On approuve les sept conciles generaux, ausquels on joint celui-ci comme le huitieme ; et on confirme la condamnation prononcée contre Photius par le pape Nicolas, et par le pape Adrien. Ensuite l’empereur Basile demanda si tous les évêques étoient d’accord de cette definition. Le concile témoigna son consentement par plusieurs acclamations. Ajoûtant les louanges de l’empereur, des deux papes et des patriarches : avec des anathêmes contre Photius, Grégoire et Eulampius. (Hist. Ecclés. de Fleury, édit. 1742, liw. LI, ch. 46).

  1. XIX. Quoad Leonem Sapientem, qui in Orationibus suis principia de processione Spiritus theologica se prodit ignorare vel perperam intelligere, eum nec volumus nec possumus dealbare. Quare in versione Epistolae ipsius ad Omarum Saracenum latina, loco, „ex quibus“ scribendum fuisset, „ex quo“.

    XX. XXI. XXII. Quantum attinet ad Constantinum Harmenopulum et Nicetam Choniatem, horum quidem ex Operibus Sernikavius